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CEC : le lien entre engagement citoyen et formation professionnelle

Un aspect méconnu de la nouvelle loi Travail va entrer en vigueur au 1er janvier 2017. Il concerne pourtant près de 500 000 français, et va leur faciliter l’accès à la formation professionnelle.

On connaît déjà le Compte Personnel d’Activité (CPA) qui offre à chacun un état des lieux de ses droits et possibilités de formation, permettant ainsi de construire ou d’optimiser son parcours professionnel.

Un nouveau compte va s’inscrire désormais au sein même du CPA : le Compte Engagement Citoyen (CEC). Il recensera pour chacun ses activités bénévoles, et facilitera la reconnaissance des compétences acquises durant de telles activités.

Par exemple, les jeunes engagés dans une mission du Service Civique, les personnes s’investissant dans la Réserve Citoyenne, les maîtres d’apprentissage,… vont pouvoir accumuler des points sur leur CEC, et élargir ainsi leurs droits à la formation.

Un employeur pourra par ailleurs abonder le CPA de ses salariés pour stimuler leur engagement citoyen. Certaines entreprises (Natixis, EDF…) financent déjà leurs salariés qui participent pendant 2 semaines à une mission humanitaire à l’étranger. Le CEC incitera le développement de telles actions en associant un bénéfice du salarié dans son cadre professionnel à son engagement citoyen privé.

« Le CEC vise à encourager la solidarité des français », a indiqué Myriam El Khomri.

Le Compte Engagement Citoyen : concrètement

Toute personne (salarié, demandeur d’emploi, retraité…) devra certifier sur l’honneur avoir accompli une activité bénévole d’au moins 200 heures annuelles et y joindre une déclaration de la structure auprès de laquelle il s’est impliqué.

Les retraités ? Mais oui ! Ils pourront eux aussi bénéficier de formations, par exemple en lien avec leur bénévolat.

500 000 bénéficiaires potentiels du CEC ? N’y a-t-il pas plus de bénévoles en France ?

Il y a 20 millions de français membres d’associations… mais tous ne sont pas encore concernés par le CEC.

Dans une association, seuls les encadrants de l’organisme – membres du bureau, encadrants sur le terrain… – auront accès au CEC : le dispositif va déjà coûter 46 millions d’euros par an à l’État. Élargir le CEC à l’ensemble des bénévoles n’est pas une charge supportable… dans l’immédiat.

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