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Le coaching et ses freins à la performance

Je souhaite aujourd’hui vous parler du coaching, l’un des volets de mon métier. Il y a quelques semaines, Fadhila Brahimi (@FBrahimi) proposait dans son blog une interview vidéo très intéressante d’Alain Cardon, pionnier français du coaching, dans laquelle il nous en livrait sa vision. Je vous propose ici un partage autour de celle-ci.

Le coaching, une pratique orientée résultats

A propos du coaching, Alain Cardon dit en substance :

« C’est l’accompagnement du dialogue du client, centré sur l’atteinte de ses résultats ».

Je partage pleinement ce point de vue, pour deux raisons majeures :

  • Le chemin vers le résultat à atteindre doit être accompli par le client ; le coach est un « outil » d’accompagnement, un révélateur de solutions possibles.
  • L’atteinte de résultats concrets est à la base de l’accord coaché-coach. Ces résultats doivent être connectés aux orientations stratégiques de l’entreprise, déclinées à l’entité d’appartenance du client. 

 Je vous propose de visionner la vidéo complète (merci à Alain Cardon et Fadhila Brahimi de nous avoir fait partager cette excellente ressource) : 

Les 3 grands freins à l’approche « résultats » du coaching

Il me semble intéressant de rebondir sur l’approche du coaching d’Alain Cardon pour développer la notion de « freins », et mettre en exergue ceux qui, à mon sens, peuvent ralentir la mécanique d’un coaching efficace.

Ces freins sont de 3 natures :

Liés à l’entreprise et à l’entité d’appartenance du client

  • Les résultats attendus sont ils clairs ?
  • Sont ils communiqués ?
  • Sont ils connus et compris par le client ?
  • Sont ils déclinés à son niveau et peut il les traduire en actions au quotidien ?

Si tel n’est pas le cas, difficile de donner du sens (un concept qui m’est cher) au coaching, encore plus compliqué d’en définir les résultats attendus.

Liés aux acteurs internes

Parmi ceux-ci, on peut trouver le commanditaire du coaching et le manager du client (ceux-ci étant parfois une seule et même personne). Il est indispensable que ces acteurs internes connaissent et respectent la déontologie du coachingIls pourront ainsi offrir au client les meilleures conditions pour vivre sereinement son accompagnement.

Enfin, les freins au coaching liés au coach lui-même

Il est des chausse-trapes que le coach connaît bien : il a appris à les identifier et à les gérer. Mais certains contextes, certaines situations, certaines personnalités de clients peuvent s’avérer piégeantsIl faut donc sans cesse vigilance garder, notamment lorsque le coach repère chez lui même :

  • Un excès d’empathie

Le coach cherche tant et si bien à aider son client qu’il finit par lui donner des solutions au lieu de l’amener à les trouver.

  • Une pression sur le résultat attendu (ou comment biaiser les actions de coaching)

Le commanditaire du coach peut vouloir que le client soit rapidement performant. De ce fait, il peut mettre au coach, consciemment ou inconsciemment, une certaine pression sur le résultat attendu, au risque d’en gêner le bon déroulement. 

« Tout ce qui nous gêne nous permet de nous définir. Sans infirmités, point de conscience de soi ».

Emil Michel Cioran (Philosophe et écrivain roumain).


photo credit: mattb_tv via photopin cc mattb_tv via photopin cc

 

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