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intelligence économique et Management

Intelligence économique et gestion de l’information

Les managers d’aujourd’hui ont perdu l’habitude de recevoir des télécopies, c’est un moyen de communication qui tend à disparaître.

En revanche, d’autres vecteurs d’informations se multiplient : les mails évidemment, les flux RSS auxquels les managers sont abonnés, les flux Facebook, Twitter, les actus LinkedIn, les journaux en ligne, les alertes des applications installées sur les téléphones mobiles, les SMS des collaborateurs, les infos de l’Intranet de l’entreprise…

Et encore les articles des revues professionnelles, les comptes-rendus, les « reportings » internes toujours plus nombreux, les mémos issus de l’équipe…

À son échelle, le manager d’aujourd’hui est face à une avalanche permanente d’informations.
Qu’en faire ?

Plusieurs options s’ouvrent à lui.

Conserver l’information

Si pour lui, détenir l’information est détenir le pouvoir, il va soigneusement centraliser ce savoir autour de lui et se garder de le diffuser.
On comprend immédiatement les difficultés générées par un tel agissement : en confisquant l’information, il peut scléroser l’équipe/l’entreprise et la priver d’aller de l’avant de manière efficace.

Diffuser l’information de façon « confidentielle »

Un autre comportement sera de distiller savamment certaines informations à certains collaborateurs.
En d’autres termes, générer du « confidentiel ».

Cela apparaît fréquemment lors de tensions dans l’entreprise ou dans l’équipe, avec une diffusion sélective de l’information. Ces mêmes managers ont d’ailleurs une propension à mieux partager l’information dans un environnement serein.
Pour eux, la confiance est à géométrie variable. C’est un élément délétère pour l’équipe : sans confiance établie, l’implication des collaborateurs au travail ne peut être durable.

Partager l’information… mais comment ?

Le partage d’informations est la seule stratégie gagnante : il s’agit de mettre en réseau les informations que l’on glane et de les proposer aux collaborateurs.

Attention, cela ne signifie pas la transmission systématique de l’information : le filtre de la pertinence doit s’appliquer à tous les niveaux. Face à la masse d’informations quotidiennes, il faut soigneusement s’écarter du modèle du « réseau Echelon » américain qui, captant mails, conversations téléphoniques… européennes, devient inefficace par l’incapacité des ingénieurs de la NSA de traiter ce flux.
C’est à chacun d’évaluer l’importance des informations au regard des intérêts et de la vision de l’entreprise.

Il ne s’agit pas non plus de transmettre tout ce qui semble pertinent : ce serait apporter de l’information supplémentaire à chaque collaborateur qui reçoit lui-même des infos de son côté.

La bonne solution est bien le réseau, et la mise à disposition plus que la diffusion. Chaque collaborateur ne doit pas être un « veilleur isolé », mais doit participer à une « veille collective » qui répondra aux intérêts de l’entreprise.

Idéalement, c’est le veilleur (dont c’est le poste à plein temps) qui assumera le rôle de « donneur de sens » à la masse d’informations ainsi captées, et enrichira sa démarche propre de veille au quotidien pour faire progresser l’entreprise.

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