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Jouer un rôle dans sa sphère professionnelle peut s'avérer délétère

« Je est un autre ». Mais lequel des deux va travailler ? 🎭

Un ami, spécialiste de l’audit et du contrôle interne (en lien avec TRACFIN), m’exposait récemment son « mal-être ». Lui que je connaissais drôle, souriant et apparemment bien dans sa peau, m’expliquait le décalage croissant entre son image professionnelle et sa personnalité réelle. Il me disait en souffrir et se trouver « inconsistant » dans son emploi, alors même qu’il est reconnu comme expert dans sa profession. De plus, son emploi occupe beaucoup de son temps : sa joie de vivre s’étiole peu à peu.

Pourquoi ? Parce qu’il dépense une formidable énergie à jouer le rôle que, pour lui, doit avoir un homme qui occupe sa fonction. Il va à l’encontre de sa personnalité. Toujours habillé au travail d’un costume sombre et d’une chemise claire, on le croirait presque sorti d’IBM, où le « dress code » était particulièrement sévère et triste il y a 20 ans.

Les problèmes des collaborateurs qui s’attachent à leur « rôle »

Bien sûr, nous sommes tous en représentation « en société » et notamment dans la sphère professionnelle. Mais pour certains, cela peut devenir un vrai cauchemar. Refuser d’être soi 8h00 par jour – dans un cadre souvent tendu par ailleurs – peut générer un épuisement et au pire, être facteur de dépression.

Mais outre votre santé, c’est aussi votre carrière qui peut en pâtir : pensez aux entretiens d’évaluation et/ou professionnels. Là, vous allez devoir vous expliquer sur vos résultats et sur vos relations avec l’équipe, sur vos envies réelles qui diffèrent peut-être de celles que renvoient vos apparences et comportements.

Autant d’éléments potentiellement problématiques liés, précisément, à l’image que vous transmettez à vos collègues. Sans compter que ce « mal être » peut vite entraîner un manque d’implication et impacter votre carrière.

Dans ce cadre, ce n’est pas le « Responsable du bonheur » dans l’entreprise ni le baby-foot dans la salle de pause qui vont vous être d’un grand secours (voir mon article : « Responsable du bonheur dans l’entreprise : une réalité… mais y a-t-il un besoin ?! » )

Il s’agit de définir une stratégie « un peu » plus sérieuse.

La solution : posez-vous et recentrez-vous sur vous

La vie effrénée du bureau nous engage souvent à ne plus nous occuper de nous. Prenez d’abord soin de vous : course à pied le week-end, abonnement à la salle de sport, repas entre amis, sorties, méditation : redevenez vous-même !

Cette étape vous permettra de prendre un peu de recul avec votre vie professionnelle : qu’est-ce qui appartient à votre sphère privée et ne regarde pas vos collègues ? Quels sont les points sur lesquels vous pourriez montrer plus de souplesse (pas nécessairement envers les autres, mais dans votre relation à eux, dans votre façon d’être, de vous vêtir…).

Les choses sont alors claires : vous avez posé des limites. Il suffit d’évoluer dans celles-là sans, évidemment, choquer qui que ce soit, en continuant à atteindre vos objectifs. Vous allez peut-être soulager ce poids qui pèse sur vos épaules.

Le sens de la nuance et la douceur vont vous permettre de vous rapprocher progressivement de votre « vrai vous ».

Chaque entreprise possède ses codes, mais commencez par exemple par une touche de couleur dans votre habillement, affichez plus souvent le sourire qui s’était raréfié depuis quelque temps, n’oubliez pas un « bonjour » franc aux collègues que vous ne faisiez que croiser dans les couloirs, partagez ou entamez des conversations autour d’un café, réapprenez la légèreté, bref redevenez « vous » par de subtiles notes.

Vous êtes rétif à ces changements ?

Ces changements vous semblent un Himalaya à gravir ? Vous n’êtes clairement pas en adéquation avec votre poste actuel ? La solution peut être plus radicale mais salvatrice et constructive pour votre avenir.
Faites un bilan de compétences, exprimez vos envies en toute confidentialité à un tiers possédant l’expérience et les outils pour vous conseiller et vous accompagner : contactez Speciman.

Merci à Arthur Rimbaud pour sa participation au titre de cet article

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