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Implication au travail

Management : une approche du manque d’implication au travail

L’implication au travail est toujours au coeur des préoccupations de l’entreprise. Nous l’avons récemment étudié au travers de l’article « Attention au syndrome des managers qui  décrochent » révélant le nombre de managers qui ne souhaitent pas davantage de responsabilités ou qui refusent une promotion.

Ce déficit d’implication est d’ailleurs une vraie préoccupation dans l’hexagone (cf. mon article « La France bonne dernière dans un classement de l’engagement des salariés dans l’entreprise ! »).

Une étude* canadienne permet de mieux comprendre les facteurs qui impactent l’implication au quotidien, et s’avère riche d’enseignements.

Difficulté de concentration et réseaux sociaux

Dans cette étude, 49 % des canadiens interrogés reconnaissent qu’ils pourraient être plus productifs dans leur activité professionnelle ! Et pour 43 % de ceux-ci (issus majoritairement de la génération Y), c’est la difficulté de concentration qui en est responsable.

Le bruit sur le lieu de travail en est une raison, mais aussi les réseaux sociaux qui distraient les salariés.
Une mauvaise organisation du travail est aussi mentionnée : de multiples tâches à gérer en même temps entraînent une dispersion de l’énergie déployée dans son activité. Au final, à « papillonner » d’une tâche à l’autre, chacun termine sa journée sans avoir achevé une de ces tâches.

Excès de tâches répétitives et de paperasserie

C’est une raison que l’on aurait pu croire typiquement française tant la « simplification » est au goût du jour depuis plusieurs années dans l’hexagone, jusqu’à y consacrer un Secrétariat d’État.

Mais le sujet semble international : les aspects fastidieux du travail sont la seconde cause de la chute d’engagement au Canada. Les tâches répétitives peu motivantes, mais aussi l’importance des tâches purement administratives qui se « greffent » sur le coeur de métier de chacun génèrent une chute de l’implication.
À noter que sur ces points, toutes les générations – mais aussi tous les niveaux d’éducation, et autant les hommes que les femmes – sont touchés.

Une certaine complaisance

…voire une complaisance certaine : c’est ce qu’un quart des salariés peu impliqués reconnaissent. Ils accomplissent leur travail au quotidien sans vouloir l’optimiser ou en faire plus. Ils s’accommodent d’un rythme de travail relativement stable, alors qu’avec le temps, ils sont en réalité plus efficaces dans le traitement des mêmes tâches.

Attention cependant, il ne s’agit pas « forcément » de paresse ou de lassitude : l’organisation même du travail et le management sont aussi des causes de cet effet.

L’ennui ou l’excès de travail, et le manque de formation

Des salariés qui s’ennuient, d’autres qui n’ont pas les connaissances suffisantes pour être efficaces apparaissent également dans cette étude sur les causes de désengagement.

Et bien sûr, c’est là aussi un sujet récurrent des économies développées, l’excès de charge de travail affecte l’implication des salariés. Il atteignent ainsi un niveau de « saturation » de travail. Pour eux, moins s’impliquer est une solution pour s’écarter du burn-out.

Des solutions… « simples » pour le manager !

On le voit, le manager a le pouvoir d’intervenir sur de nombreuses causes de désengagement : c’est à lui de surveiller la bonne « gestion » des tâches à réaliser pour diminuer le « multi-tâches », de tenter d’automatiser ou mieux répartir les tâches répétitives, de prendre en compte la « complaisance » et l’ennui au sein de ses équipes pour les remotiver (soutenir les réussites, valoriser certaines tâches, redistribuer les charges de travail, envisager un team building…), et pallier le déficit de formation en s’appuyant notamment sur l’entretien professionnel obligatoire tous les deux ans.

À lui également de plaider pour la fin des open spaces : malgré les études toujours plus nombreuses qui témoignent de l’impact néfaste de ces « espaces ouverts » sur le personnel de l’entreprise, ils continuent à se multiplier, généralement pour des raisons économiques. Sur le sujet, je vous renvoie à mon article « Fait-il bon travailler en open space ? ».

Vous êtes manager et souhaitez intervenir activement sur les causes de désengagement de vos collaborateurs ?
Contactez Speciman ! Nous ferons le point ensemble et envisagerons concrètement les solutions à apporter en fonction des nombreux critères qui interviennent : vos objectifs, la culture de votre entreprise, les membres de vos équipes…

 

* Canada’s workforce has a productivity deficit, Automative Data Processing, novembre 2016

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