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Notre cerveau : 5 conditions pour réduire les erreurs

Dans ces temps de mondialisation effrénée et d’invasion du numérique dans la sphère professionnelle, les décisions doivent se prendre de plus en plus vite, avec de moins en moins d’informations. Cela augmente automatiquement le risque d’erreurs. Or notre cerveau décide évidemment des décisions que nous prenons, erreurs incluses.

Des recherches effectuées sur le cerveau mettent en évidence son fonctionnement cognitif : nous disposons tous d’un cerveau « intuitif » et d’un cerveau « rationnel », sans que nous ayons conscience de ce fonctionnement.

Nos deux cerveaux !

Notre cerveau « intuitif » nous permet de prendre des décisions impulsives, automatiques, sans que nous ayons réellement à réfléchir. Ce fonctionnement est « économique » pour le cerveau, et ne demande pas beaucoup d’énergie. En mode économique, le cerveau nous permet de prendre les transports en commun sans y penser, de parler plus fort aux personnes âgées sans y faire attention… Il nous fait prendre d’ailleurs, parfois, de mauvaises décisions : la fameuse « première impression » relève de ce fonctionnement intuitif.

Notre cerveau « rationnel », quant à lui, analyse et compare pour générer une décision posée. C’est un fonctionnement qui nécessite beaucoup d’énergie, et du temps. Il requiert également de la volonté, il n’est pas automatique. Qui dit volonté dit subjectivité : il faut donc également vouloir (bien) décider.

Connaissant ces 2 aspects de notre cerveau, nous pouvons minimiser les erreurs commises dans le cadre professionnel : il faut pour cela privilégier un fonctionnement « rationnel » lors de la prise de décision.
5 conditions sont requises pour passer en mode « rationnel ».

Disposer de suffisamment d’informations

Pour fonctionner, le cerveau rationnel analyse, compare, synthétise… des informations. Il a besoin de renseignements pour penser. Il faut donc disposer de suffisamment d’informations pour entrer en mode rationnel et nourrir la réflexion.

Typiquement, pour prendre une décision technique, il faut de la matière, des tenants et aboutissants, mais aussi un niveau de compréhension qui peut nécessiter une recherche ou un apprentissage en amont.
Sans ces informations, le cerveau rationnel va, soit tourner à vide, soit redonner la main au cerveau intuitif pour décider : autant de raisons de générer une décision erronée.

Disposer de suffisamment d’énergie et de liberté

Nous l’avons vu, le cerveau rationnel monopolise beaucoup d’énergie pour fonctionner. Il aura aisément tendance à laisser la place au cerveau intuitif s’il ne peut réunir suffisamment d’énergie pour entretenir ce mode de veille. Ainsi, la fatigue ou des tâches parasites peuvent polluer l’attention que porte le cerveau au problème actuel, et générer des erreurs.

Avoir envie d’être en mode rationnel

Le cerveau rationnel génère des pensées qui portent une part de subjectivité. Il faut être prêt à accepter des pensées qui nous font parfois sortir de notre zone de confort : la décision à prendre peut aller à l’encontre de nos convictions profondes, par exemple. Pourtant, nous devons souscrire à cette décision pour ne pas commettre d’erreurs. Notre choix d’accepter un mode de pensée qui ne nous convient pas forcément est toujours douloureux et non automatique : il faut avoir envie d’être en mode rationnel y pour parvenir.

Savoir mettre ses émotions de côté

Les émotions polluent notre jugement, et donc impactent notre capacité à minimiser nos erreurs. Ainsi, une bonne évaluation du N+1 peut conduire à un moment d’euphorie peu propice à l’analyse objective de certains dossiers, de même qu’un échec professionnel peut nous rendre pessimiste et toucher notre pensée rationnelle.
Une minimisation du risque d’erreurs exige donc une plus grande objectivité de la part du sujet, et un détachement des émotions du moment.

Savoir se défaire des normes et des préjugés

Les décisions rationnelles sont indépendantes de leur nature : une décision a priori originale, qui sort des sentiers battus, n’a aucune raison d’être fausse par nature. Ainsi, aller à l’encontre de ses collègues du groupe pour préférer une décision plus originale n’est pas intrinsèquement une mauvaise chose. Mais cela demande d’aller contre les règles établies, et de faire preuve de courage : la vérité peut être à ce prix.

 

En conclusion et pour aller plus loin

Notre cerveau est programmé pour fonctionner selon deux modes. Nous avons tout intérêt à faire fonctionner le cerveau rationnel pour prendre des décisions réfléchies.

Dans cet objectif, Speciman intervient auprès des managers et de leurs collaborateurs pour maximiser leurs compétences et leur capacité à prendre des décisions optimales. Contactez-nous !

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