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La gestion de l'information : de l'intelligence économique à la communication

La gestion de l’information : de l’intelligence économique à la communication

Nous l’avons déjà étudié (voir mon article « Intelligence économique et gestion de l’information »), veilleurs et managers font aujourd’hui face à une avalanche permanente d’informations.

Information et intelligence économique

Des écueils se dressent face aux veilleurs comme aux managers récipiendaires des données et avides d’informations.

Un premier risque réside dans le fait que le veilleur collecte et transmette une masse d’informations sans la filtrer ni l’analyser de façon efficace. Il pense avoir fait son travail, et le manager qui reçoit toutes ces données aura la satisfaction du devoir accompli en les mettant en forme.
Résultat : le veilleur et le manager se dépêtrent au milieu d’un océan de données sans en tirer la substantifique moelle, mais estiment avoir accompli leur tâche.

Cette volonté de « tout savoir et tout maîtriser » va entraîner la gestion d’un flot toujours plus important de données et leur traitement par des outils ad hoc. Sauf qu’à chaque instant, la quantité de données à analyser va rapidement être supérieure à la capacité de leur traitement. Plus on analyse d’informations et plus il y a d’informations à analyser.
La pertinence de la donnée « précise » est alors de moins en moins vérifiée : en analysant toujours plus pour isoler une information, on finit par générer une donnée obsolète.

Retour aux fondamentaux

Les informations ne constituent pas intrinsèquement une stratégie, contrairement à une veille « intelligente ». Il faut les filtrer, les analyser, s’impliquer et prendre position : le « malaxage » sans vision d’une masse d’informations génère des données stériles.

Cette implication va au-delà d’un « simple » filtrage de données : tout ce qui semble pertinent n’est pas à transmettre. Il faut par exemple prendre en compte les informations que reçoit le manager de son côté et ne pas être redondant.

Ces informations « pertinentes » doivent profiter à tous les managers de l’entreprise : la technologie qui génère cette overdose d’informations peut aussi amener à un partage efficace des données filtrées, via une mise en réseau du type Intranet, par exemple.

Information et communication

L’information n’est pas seulement reçue par l’entreprise : elle-même doit générer de l’information « efficace ». Nous pouvons dans ce cadre scinder en 3 niveaux les axes de communication.

Il s’agit d’abord de générer continuellement un « bruit de fond » via des informations simples, courtes, régulières, compréhensibles par tous, sans souci de cible. Il s’agit de communiquer et d’affirmer sa présence continue sans nouvelles complexes ni élaborées.

Le second niveau concerne des informations choisies pour un public ciblé, émises de façon active, à raison d’une par mois par exemple. Ce niveau se distingue du précédent par la complexité de l’information transmise et la cible choisie : le résultat est plus qualitatif que le « bruit de fond ».

Le 3ème niveau fait intervenir un aspect de l’information qui paraît contre-intuitif : une information pertinente peut durer dans le temps, même au milieu de la masse des données existantes. C’est bien la rareté de l’information qui peut rendre celle-ci plus impactante et durable si elle est bien choisie.

 

On le voit, la gestion de l’information « entrante » ou « sortante » est un véritable axe stratégique de l’entreprise. Speciman peut vous accompagner activement vers le changement essentiel destiné à maîtriser efficacement l’information. Contactez-nous !

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