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La motivation ne suffit pas toujours : mettez les habitudes de votre côté

La formation que vous souhaitez n’est pas retenue par votre employeur. Qu’à cela ne tienne, vous avez pris une bonne résolution et décidez d’acquérir par vous-même ces nouvelles compétences, afin d’avancer dans votre travail.
Vous êtes impliqué, plein d’énergie, avez planifié vos journées pour garder quotidiennement une petite heure d’autoformation. Vous avez convaincu votre entourage, vous imaginez votre quotidien une fois ces compétences acquises.
Bref, la motivation est votre moteur.

D’abord la motivation

Prenons un exemple différent que nous connaissons tous : l’arrêt du tabac. Il est rare, en effet, de ne pas avoir dans son entourage proche ou dans ses relations une personne qui décide de cesser de fumer. L’avez-vous observée ? Lors de sa prise de décision d’arrêter la cigarette, sa motivation est immense. Elle sait que ça n’est pas chose facile mais met toutes les chances de son côté, évitant par exemple de fréquenter des fumeurs pendant cette phase.

Puis les habitudes négatives reviennent

Les journées passent, elle tient bon, devient peut-être un peu plus irritable mais garde un moral d’acier. L’appel de la cigarette se fait sentir, à l’issue d’un bon déjeuner, d’un café, dans un moment de désœuvrement ou au contraire en plein stress. Les bonbons à la nicotine sont engloutis, mais rien n’y fait : c’est l’habitude de fumer qui est installée. Le geste de la cigarette, auquel cette personne ne prêtait même pas attention quand elle fumait, se rappelle douloureusement à son souvenir. Un jour, (trop) sûre d’elle, elle cède et s’autorise quelques bouffées avec un ami fumeur. Et c’est la rechute.

Positiver les habitudes pour parvenir à ses fins

Au fil du temps, la motivation s’étiole. Il est probable que les séances d’autoformation, d’abord passionnantes, soient associées petit à petit à une contrainte, ne serait-ce qu’horaire. On pensait avancer plus rapidement. Et le quotidien nous rattrape, il y a tellement de choses à faire que la séance est de temps en temps remise au lendemain. Pendant les vacances, on s’autorise une pause. Puis la vie continue, intense, et le beau projet initial finit aux oubliettes.

Ça n’est pas la motivation seule qui permet de faire aboutir un projet. Il faut mettre l’habitude de son côté, une habitude « atteignable » pour ne pas s’épuiser et s’ajouter des contraintes.
Une heure quotidienne d’autoformation est sans doute trop, cela empiète beaucoup, de fait, dans une journée professionnelle et personnelle. Une demi-heure est beaucoup plus gérable, au retour du travail par exemple. Au fil des jours, vous en prendrez l’habitude – cela deviendra comme un réflexe vertueux, puisque vous allez progresser avec le temps –  et entretiendrez la persévérance, sans réduire votre capital énergie. Cela va devenir une seconde nature.

De façon générale, la motivation est l’étincelle qui fait démarrer le projet, qui le lance. Mais il faut tenir sur la longueur : pour un projet, songez aux habitudes à mettre en place qui vont vous permettre d’arriver à vos fins avec un minimum d’efforts.

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