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Les alliances d’entreprise : la rupture assurée ?

Les alliances entre entreprises se multiplient avec les années. Les 500 plus grandes entreprises mondiales cumulent chacune près de 60 alliances avec des structures tierces. Pourtant, ces alliances paraissent de plus en plus risquées et instables, et les ruptures sont nombreuses : près de 60 % des alliances existantes se terminent par un divorce.
Les patrons qui décident de nouvelles alliances s’engagent-ils ainsi dans une voie sans issue ?

L’alliance : présentation

L’alliance entre deux entreprises revêt de nombreux atouts : elle permet notamment de mutualiser des connaissances, des capacités financières, un potentiel technique pour partager les coûts, les risques d’un développement commun…

Mais les deux structures restent indépendantes l’une de l’autre, car il ne s’agit pas d’une fusion de leurs activités. Ainsi, hors du cadre de l’alliance, chacune des deux entreprises reste décisionnaire. Et cette indépendance peut notamment aller jusqu’à la concurrence, d’où une réelle instabilité de l’alliance.

La fin d’une alliance

Les causes en sont multiples.

Elles peuvent être liées à l’alliance elle-même : des erreurs dans la répartition des responsabilités ou des éléments mis en commun par exemple, sont des biais qui peuvent être présents dès la fondation de l’alliance. Mais les causes peuvent apparaître également au fil du temps, telles des difficultés de management, des problèmes dans la prise de décision…

D’autres causes sont liées aux entreprises : une grande différence de culture ou de taille sont logiquement des écueils que ne surmontent pas nécessairement les deux parties. Et là encore, ces causes peuvent apparaître pendant la coopération entre les deux entreprises, comme un manque d’engagement de l’une d’elles, une baisse de confiance…

Et bien sûr, l’alliance est tributaire du cadre dans lequel elle évolue : des tensions sur les marchés, un changement politique… peuvent par exemple la mettre à mal.

Faut-il ainsi s’étonner du grand nombre de ruptures ? En fait, les choses sont moins noires qu’il n’y paraît, car une rupture n’est pas nécessairement synonyme d’échec.

Une fin heureuse ?

En fait, une alliance n’est pas nécessairement créée pour durer éternellement ! Car souvent, la fin d’une alliance est le révélateur d’un but atteint, au moins par l’un des deux partenaires : l’alliance a été construite comme temporaire, dans le but du développement d’un produit ou d’un service par exemple.

La rupture de l’alliance peut être due à l’acquisition d’une des deux parties par l’autre. Lorsque Renault rachète Dacia, son partenaire de plus de 30 années, l’alliance est rompue, mais l’activité continue et se développe : cette rupture n’est pas un échec.

De plus, il est des fins d’alliances qui sont indépendantes de la réussite ou de l’échec de celles-ci, par exemple lorsqu’un des protagonistes souhaite se recentrer sur son coeur de métier : cette nouvelle stratégie met fin à l’alliance sans que cela soit le symptôme d’une catastrophe.

En conclusion et pour aller plus loin

Qu’elle soit temporaire ou conçue pour durer, l’alliance avec une structure tierce est toujours délicate à mettre en œuvre et à faire vivre. Il s’agit en effet de faire cohabiter des cultures d’entreprise différentes, des méthodes managériales distinctes, et d’admettre un partage qui n’est pas toujours aisé en ces périodes de concurrences acharnées.

Speciman peut intervenir pour aider l’une ou les deux parties à réussir les différentes étapes d’une alliance sur la durée : contactez-nous !

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