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Inciter ses collaborateurs à prendre de meilleures décisions, c’est simple !

Chaque jour, nous prenons – dans le cadre personnel ou professionnel – une quantité impressionnante de décisions : comment nous allons nous habiller, comment hiérarchiser nos tâches au travail,…

Certaines de ces décisions sont prises en tenant compte de contraintes fortes : nous commencerons sans doute à traiter, au bureau, les tâches les plus urgentes, par exemple. Mais même les décisions prises apparemment de façon « libre » sont dépendantes de facteurs qui ne nous apparaissent pas a priori, par exemple : notre environnement. Ainsi, une tâche habituelle et « simple » ne nous stressera pas, alors que nous porterons probablement plus d’attention à une autre, effectuée pour la première fois.

La façon même dont nous appréhendons une décision influe sur notre comportement. Si l’on nous indique qu’une tâche est habituellement réalisée sans problème par 80 % d’individus, nous l’effectuerons certainement sans appréhension. Si l’on nous présente la même tâche comme problématique pour 20 % d’individus, nous serons certainement plus dubitatifs sur son succès, et hésiterons à la réaliser.

Sommes-nous libres dans notre façon de décider ?

Notre façon de prendre des décisions est donc influencée par notre environnement, par des contraintes,… et ne dépend pas seulement de notre capacité d’analyse. Nos sentiments, nos souvenirs, l’avis de tiers, notre état d’esprit, l’urgence… influent sur nos décisions, même les plus anodines.

Cela signifie que l’on peut influer sur la prise de décision de tiers, et notamment pour leur faire prendre de « bonnes » décisions.

Bien sûr, il ne s’agit pas de tromper des gens pour les faire agir tel que nous le souhaitons, mais de mettre en place un environnement propice aux décisions constructives, tout en laissant la possibilité de refuser. C’est ainsi une technique d’incitation, non contraignante, qui peut permettre de favoriser le règlement de conflits, d’améliorer la productivité, d’être moins rétif au changement,… ou d’influer sur toute décision.
Typiquement, la petite mouche dessinée au fond d’un urinoir fait partie de ces incitations à « bien faire ».

Mais comment développer cet environnement favorable à prendre de « bonnes » décisions ?

Bien cerner ce qui doit être amélioré

Comme pour toute situation, il faut tout d’abord définir le but que l’on fixe. La petite mouche précédemment citée a bien pour but d’améliorer la propreté dans les toilettes des hommes, par exemple.

Observer ce qui peut influencer les décisions prises dans cet objectif

Nous l’avons évoqué rapidement, de nombreux facteurs peuvent influer sur nos décisions.

Typiquement, la fameuse première impression nous marque tous. Un collaborateur qui arrive en retard au premier jour d’un nouveau manager sera sans doute perçu par lui comme étant toujours en retard.

Un homme qui vient de se faire raser la tête chez le coiffeur aura tendance à remarquer les chauves et têtes rasées dans la rue : nous sommes marqués par des événements récents qui nous concernent.

Un parieur invétéré aura tendance à s’appuyer sur une idée fausse de la réalité pour justifier son choix de jouer, même si la raison et les statistiques lui enjoignent de ne pas le faire.

Imaginer des techniques de pensée pour l’objectif visé

Il s’agit ensuite de mettre en place un comportement « efficace » et facile à appréhender qui réponde à ces différents aspects. La mouche dans l’urinoir est une solution simplissime et peu coûteuse à mettre en œuvre.

Essayer sur un échantillon de personnes concernées, puis le déploiement à l’échelle souhaitée

Avant d’étendre à grande échelle cette solution, son développement sur quelques personnes est utile pour la tester et l’ « ajuster » . Cette étape franchie, sa généralisation devient simple : on a ainsi mis en place une technique qui incite les individus à répondre favorablement aux buts qu’ils se sont fixés.

En conclusion et pour aller plus loin

Inciter les collaborateurs à prendre des décisions constructives n’est pas une tâche si ardue qu’on peut le penser. Des techniques « douces » pour engager les individus à adopter les comportements souhaités ont été développées par des chercheurs en psychologie et en économie, et sont de plus en plus utilisées au sein des entreprises comme de la sphère publique.

Si ce sujet vous intéresse, parlez-en avec les consultants du cabinet Speciman !

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