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Rire et management

Rire et management

Le rire intégré au management ? C’est une idée qui pouvait paraître incongrue aux managers d’antan mais qui est à réévaluer à l’ère des start-ups et de l’innovation tous azimuts.

Tout est bon pour vaincre le stress

S’il fallait ne justifier le rire dans l’entreprise que par une seule raison, son impact sur le stress serait certainement le facteur primordial. Le rire fait baisser de 26% le taux de « l’hormone du stress », le cortisol. Et ainsi que je l’ai déjà évoqué à plusieurs reprises au travers de mes articles, le stress fait des ravages dans l’univers professionnel, de la TPE à la grande entreprise comme dans le secteur public. D’après une récente étude*, 52 % des salariés présentent un niveau élevé d’anxiété, et 24 % s’avèrent être en état de stress intense susceptible d’affecter leur santé.

Une autre excellente raison est qu’il existe peu de personnes qui n’aiment pas rire ! Le rire affecte ainsi tous les membres d’une équipe, aussi disparates soient-ils. En touchant à la fois leur esprit et leur corps, c’est un puissant outil pour transmettre des messages, notamment sérieux.

Par ailleurs, l’humour est une qualité qui est de plus en plus citée dans les entretiens d’embauche ou les fiches de poste. À l’image de cette fonction de chargé d’affaires où « sens de l’humour et résistance au stress et aux déconvenues » est demandé, le rire s’invite de plus en plus dans la sphère professionnelle.

Du rire… pour un meilleur management

L’adage est bien connu : on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui. Dans l’entreprise, le rire peut être utilisé pour faciliter le changement, faire passer une mauvaise nouvelle, améliorer l’ambiance de travail, permettre une meilleure assimilation des idées, renforcer le leadership, augmenter la cohésion de l’équipe…

Son influence est telle que faire passer des idées fortes lors d’une simple réunion de travail « traditionnelle » peut s’avérer insuffisant. Énoncer une stratégie en quelques phrases, même bien travaillées, manque parfois d’impact. Il faut expliquer la nécessité du changement, reformuler la situation, relativiser et atténuer les inquiétudes de chacun, rassembler l’auditoire… entre autres, par le rire. Il s’agit d’injecter de l’émotion positive et collective dans un univers où les sentiments sont souvent délibérément masqués.

Gare au rire jaune !

Mais le rire en management est d’un usage délicat : il doit d’abord être accepté et compris par ses destinataires. Ainsi, l’ironie est à bannir, comme toute forme de moquerie ou d’humour susceptible de blesser. Un salarié qui surnommait sans cesse son collègue « biloute » a ainsi été licencié (licenciement validé en justice), comme cette aide-soignante en maison de retraite qui avait déguisé une patiente de 91 ans pour faire rire un membre du personnel…

Le mordant n’est cependant pas à exclure de l’humour utilisé, s’il est orienté vers l’autodérision. L’autodérision permet de sortir d’un état psychorigide et de créer une véritable ouverture d’esprit utile au manager pour, notamment, générer de l’empathie.

Selon un proverbe chinois, « On n’est jamais puni pour avoir fait mourir de rire. » Apprenez-donc à utiliser le rire au travail !

En conclusion et pour aller plus loin

Si l’humour n’est pas un prérequis pour être un bon manager ou leader, le rire est un puissant outil dont il serait dommage de se priver. Il s’agit cependant de savoir s’en servir à bon escient, et d’apprendre à s’adapter à l’auditoire que l’on vise. Car si le rire est partagé par tous et reste une réaction quasi-tribale, le type d’humour utilisé est très variable suivant les domaines d’activités et les contextes.
De même, l’employer de façon efficace n’est pas naturel à tous.

Speciman connaît votre secteur d’activité et maîtrise chaque aspect du changement. Nous saurons implémenter le rire dans votre panoplie d’outils utiles pour parfaire vos qualités de manager. Contactez-nous et parlons du rire sérieusement : il ne faut pas le prendre à la légère !

*Étude sur 32137 salariés, Observatoire du Stress au Travail – Stimulus, novembre 2017

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