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Créativité : se recentrer sur le travail, pas sur travailler

Aujourd’hui et plus que jamais, il faut pouvoir s’adapter aux transformations successives en entreprise, aux impératifs du marché, aux exigences de la hiérarchie, à l’accélération des techniques de travail dues aux nouvelles technologies, à la contrainte de la concurrence… Cela pour garder ou améliorer un niveau de compétences optimal, et au final pour augmenter sa productivité.

Cette nécessité d’adaptation fait appel à la créativité pour assurer une capacité au changement et à engendrer des idées nouvelles. Voire même trouver des idées contraires à la pensée dominante afin d’innover. Et cette créativité est donc directement corrélée à un impératif de productivité.

Des études récentes montrent pourtant que la créativité n’est, dans les faits, pas si étroitement liée à la productivité : on peut en effet décider d’être plus productif grâce à des techniques reconnues, mais on ne décide pas si facilement d’être créatif…

Générer des idées ne se décrète pas

Malheureusement, on ne fabrique pas des idées comme on fabrique des machines à laver. Et la créativité, cet impératif imposé par l’entreprise et la société en général, ne se décrète pas. Des idées innovantes, des solutions à un problème, se trouvent plus souvent en chantonnant sous la douche – voire même en dormant ! – que devant une page Word vierge au travail.

La créativité s’exprime en dehors des heures de bureau. Or c’est justement ce que nous impose un management trop « classique » qui attend des solutions productives pendant les heures de travail. Les brainstormings durant de longues réunions en sont le symptôme, parfois stérile. D’ailleurs, dans notre société française, il est encore de bon ton d’être un bourreau de travail, de ne pas compter ses heures, de réduire ses vacances à la portion congrue : c’est presque une reconnaissance sociale assurée.

Décider la décorrélation créativité / productivité

Il faut donc imposer une productivité « raisonnée », mais pas la créativité. On peut en revanche mettre en place toutes les conditions pour que naisse la créativité au travail (voir mon article « La paresse au travail : un impératif ! »), hors justement des plages productives. C’est au manager de favoriser l’expression de la créativité : plages de réelles pauses, supprimer les mails hors des heures de travail, encourager des activités culturelles, sportives, récréatives, laisser ses collaborateurs partir plus tôt le vendredi… sont autant de décisions libérant une créativité potentielle.

 

En conclusion et pour aller plus loin

Imposer la créativité est un non-sens. Mettre toutes les chances de son côté pour la faire naître est la seule façon de la favoriser. La productivité en découlera.

Si la créativité est un moyen, ce ne doit pas être un prérequis imposé. Il s’agit de se recentrer sur le travail en acceptant des périodes de non-travail, et pas d’être obnubilé par « travailler » !

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