skip to Main Content
+33 (0)6 07 99 67 94 contact@speciman.fr
coaching-augmentation.jpg

La France va mieux ? Alors demandez une augmentation !

Le coaching ne répond pas seulement aux problématiques de gestion des émotions ou d’organisation du travail. Le coach est également un appui lorsqu’il s’agit de préparer une étape importante de son évolution professionnelle.

Demander une augmentation à son supérieur fait partie de ces étapes qu’il s’agit de maîtriser pour les réussir.
Alors puisque la France va mieux et que votre N+1 est de bonne humeur à l’approche des vacances, pourquoi ne pas en profiter pour lui demander une augmentation ?!

 

Les recettes gagnantes pour demander une augmentation

Le bon moment

Contrairement aux idées reçues, votre demande d’augmentation ne doit pas nécessairement attendre votre entretien d’évaluation. Vous avez toute latitude pour choisir un autre moment. Il s’agit néanmoins qu’il soit opportun.

Vous avez acquis de nouvelles compétences (formation, coaching…) ? Vous avez tenu des délais serrés, avez été performant dans un projet ? Voilà des moments tout désignés : vous disposez d’arguments concrets pour étayer votre demande.

Sollicitez un rendez-vous avec votre manager. Dans un cadre formel, vous pourrez développer vos arguments. Convenez de ce rendez-vous de vive voix (pas de mail !), et insistez sur le fait que son objet est important mais pas urgent : votre manager vous recevra dans une période calme, c’est un bon point pour vous.

Savoir quoi demander

Vous devez avoir étudié la politique salariale de votre entreprise, connaître le salaire de collègues au profil similaire au vôtre. Âge, formation, expérience, secteur d’activité, convention collective… sont autant de facteurs qui doivent vous aider à fixer une fourchette raisonnable et crédible.

Si c’est le cas, prenez en compte le fait que l’entreprise traverse une période difficile : à condition que vous apportiez une réelle valeur ajoutée, vous pouvez demander une augmentation même en ces temps de vaches maigres. Avoir conscience des difficultés de l’entreprise doit faire partie de votre argumentaire (cela crédibilise votre démarche), et influer sur le chiffre que vous annoncez.

Vous devez également avoir mené une autoanalyse juste : connaître ses vrais points forts, ses points d’amélioration, est un prérequis indispensable.

Savoir rebondir sur un refus

Votre manager vous affirme que sa position sur le montant de votre salaire n’est pas négociable ? Proposez une alternative : « Je comprends que la situation économique de l’entreprise est difficile. Pourrions-nous parler de ma prime de fin d’année ? » ou « de stock-options ? »… suivant les cas.
En proposant une porte de sortie, vous redonnez du pouvoir à votre N+1, et affirmez votre approche raisonnable dans le contexte actuel.

« Pensez-vous que la formation que j’envisage pourrait être valorisée, à son terme ? » est une demande qui pourrait être formulée lors de l’entretien professionnel.

Les zones de vigilance

Le mauvais moment

Faut-il le préciser, si vous venez de perdre un client ou si vous traînez sur un dossier, l’urgence est d’attendre. Évitez soigneusement d’argumenter sur une augmentation qui renforcerait potentiellement votre engagement au travail !

Par ailleurs, votre N+1 est certainement un excellent manager, il reste un être humain. Malgré ses qualités d’écoute et d’empathie, ne choisissez pas une période où il est surchargé de travail ou stressé par sa hiérarchie : vous devez mettre toutes les chances de votre côté.

Vous êtes entré dans l’entreprise il y a moins d’un an ? Sachez patienter, ne paraissez pas trop gourmand…

Ne pas savoir quoi demander

Un « petit quelque chose », une « réévaluation » de votre salaire sont des termes à proscrire : vous ne pouvez pas être pris au sérieux avec une telle démarche.

Proposer un chiffre surévalué pour espérer transiger sur un montant intermédiaire n’est pas une technique efficace : vous vous présentez d’entrée comme hors d’une fourchette raisonnable.

De même, s’appuyer sur le salaire de vos collègues pour demander l’alignement du vôtre est un mauvais argumentaire : c’est de VOTRE valeur ajoutée dont il est question ici. Tenez les autres écartés de votre demande.

Aller trop vite

Votre N+1 vous propose un chiffre en deçà de vos attentes ? N’acceptez pas trop vite pour sauver la petite augmentation proposée. Vous pouvez peut-être profiter d’une marge de négociation.
Répétez le chiffre proposé en le faisant suivre par un silence. Comme beaucoup, votre manager n’aime pas les silences : il peut se sentir mal à l’aise et tenter de se justifier. S’il a réellement une marge de manœuvre, il peut réévaluer son offre. C’est une technique qui semble trop simple… elle est pourtant efficace.

De même, n’exigez pas une réponse rapide de votre N+1. S’il n’en a pas parlé à ses propres supérieurs en amont, il ne dispose peut-être pas du choix d’arbitrer sur votre salaire. Il est normal de lui accorder le temps de plaider votre cause, c’est dans votre intérêt…

De nombreuses autres techniques (étude de cas en situation…) peuvent vous aider à obtenir votre demande d’augmentation. Pour évoquer ensemble les démarches de coaching qui vont faire avancer votre carrière (sur le plan financier aussi !), rencontrons-nous !

Cet article comporte 0 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

quatorze + 7 =

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Back To Top