« Sois positif ! » : une maxime apparemment bienveillante que…
Le travail sur soi pour l’efficacité du travail en commun 💡
À la pause-café dans l’entreprise ou via les magazines qui circulent de collaborateurs en collaborateurs, vous en prenez conscience : une nouvelle vague s’apprête à submerger le monde du travail.
De quoi parle-t-on ? D’apprendre à se détacher des choses – du stress lié au travail notamment – pour améliorer son bien-être. Mais pas seulement ! Il s’agit également d’être plus efficace au quotidien… sphère professionnelle incluse.
Soyons bienveillants (aussi) envers nous… pour avancer et débloquer des situations qui nous apparaissent insolubles
Les techniques sont variées, mais vos ami(e)s vous ont nécessairement confié celle qu’ils/elles ont adoptée : la méditation de pleine conscience, la sérendipité… autant de façons de s’accorder à nouveau du temps (voir mon article « L’engagement de vos collaborateurs : connaissez-vous l’arme fatale ? »), de prendre du recul sur les pensées toxiques qui nous harcèlent.
Nous en survolerons ici les principes sans conseil ni jugement, tentant plutôt de comprendre l’intérêt croissant porté à ces outils.
Les nuances sont marquées entre ces techniques « à la mode », qui parfois même semblent contradictoires.
La méditation de pleine conscience au travail
Ainsi, la méditation de pleine conscience privilégie par exemple un focus sur sa respiration pour laisser s’évanouir d’elles-mêmes les idées (parfois sombres) qui traversent l’esprit. Sans retenir ses idées, il faut les remarquer simplement et se recentrer sans cesse sur sa respiration, donc sur soi et non sur ses pensées.
Concrètement, ce peut être s’accorder 5 minutes de pure tranquillité, assis, à respirer profondément, se concentrer sur ce flux d’air où chaque inspiration nous emplit d’oxygène et chaque expiration accompagne le relâchement naturel des muscles.
Très vite, les idées nuisibles qui accaparent notre quotidien affluent : on les remarque très ponctuellement, on les accepte puis on s’en écarte mais en se recentrant immédiatement sur sa respiration. Rapidement, chaque idée va s’estomper, puis éventuellement laisser place à une autre, etc. Il s’agit de s’accorder du temps pour soi, quel que soit l’environnement : le temps est ce qui manque à beaucoup.
Cela consiste à vivre réellement l’instant présent, sans se laisser phagocyter par des idées nocives.
La sérendipité : aussi au bureau !
La sérendipité consiste plutôt à « lâcher prise » et laisser ses pensées vagabonder. C’est accepter de perdre le contrôle et de butiner d’idées en pensées, pour parvenir – peut-être – à une solution, une vision nouvelle, un concept ou un sentiment inédit – voire génial !
Concrètement, c’est une expérience que beaucoup d’entre nous ont déjà réalisée sans la nommer. En recherchant par exemple une information précise sur Internet, un lien sans rapport avec la recherche nous attire vers une autre page, puis une autre encore, pour finalement nous amener à passer parfois longtemps sur des sujets sans rapport avec la question initiale. Nous aurons ainsi vécu un moment précieux, inédit, enrichissant, qui peut lui-même s’avérer productif.
Des pauses « actives »
Qu’on ne s’y méprenne pas : ces techniques sont sans rapport avec la relaxation. Elles demandent un travail actif de concentration de la personne qui s’y adonne. Ce sont des démarches à adopter – notamment – face à des problèmes qui paraissent/sont difficiles à résoudre.
Elles permettent donc de prendre du recul avec l’anxiété du moment présent. C’est aussi une des raisons d’être des tables de ping-pong préconisées par les « Responsables du bonheur » (cf. mon article « Responsable du bonheur dans l’entreprise : une réalité… mais y a-t-il un besoin ?! »), utiles pour la sérendipité, ou des cours ou stages de méditation de pleine conscience qui ont le vent en poupe.
L’adage est bien connu – et même désormais prouvé scientifiquement : c’est en ne cherchant pas que l’on trouve !
Il s’agit toujours de « travail » au long cours, au moins 10 minutes par jour pour ces techniques. Via des cours collectifs, des applications sur smartphone, voire des retraites pour se couper du monde extérieur quelques jours, elles peuvent s’avérer productives, même si tout le monde n’y adhère pas.
Les limites de ces techniques de travail sur soi
Une réalité s’impose : les conséquences d’un management agressif, d’un collaborateur toxique, d’une direction négligente ne seront pas toutes solutionnées par ces techniques de travail sur soi.
C’est la structure de l’entreprise qui doit être adaptée et ses acteurs qui doivent adopter les meilleures solutions possibles pour diffuser le bien-être au sein des équipes, dans l’intérêt de tous (voir mon article « Efficacité et bien-être au sein de l’entreprise grâce au manager positif »).
Par exemple en proposant ces techniques alternatives, pourquoi pas ?!
Parlons-en : avec son expérience et ses équipes chevronnées, Speciman saura vous conseiller, quelle que soit la nature ou la taille de votre entreprise.
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