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Managers : méfiez-vous d’un excès de cohésion dans l’équipe !

Managers : méfiez-vous d’un excès de cohésion dans l’équipe !

Il me semble intéressant de mettre l’accent sur un point que j’avais rapidement abordé dans un précédent article – voir « Attention à l’innovation permanente dans l’entreprise : le syndrome not invented here » -.

Savoir résister au « toujours mieux », « toujours plus vite »

Je crois en effet primordial que tous les acteurs de l’entreprise – en particulier les managers – parviennent à s’extraire de l’impératif de « réussite rapide permanente » trop souvent recherché par la hiérarchie.
Faire toujours mieux, toujours plus vite, sont des injonctions récurrentes qui ne cessent de s’amplifier au fil des années, sans doute entretenues par les nouvelles technologies. Il faut être immédiatement réactif à toute heure et en tout lieu. Les clients de l’entreprise participent eux-mêmes à cette nécessité du « vite et bien » : ils communiquent avec l’entreprise par mail ou par des formulaires en ligne – quand ça n’est pas via les réseaux sociaux – et attendent des réponses ou des solutions quasi-immédiates.

Dans l’article précédemment cité, nous avions vu combien il était utile de savoir NE PAS innover. Aller de l’avant n’est pas nécessairement innover, et il est rare qu’une équipe soit confrontée à une problématique totalement inédite.
C’est là qu’une connaissance des méthodes et productions d’autres structures peut être déterminante : cela permet de gagner en efficacité – et en productivité – sans réinventer la roue.

Une veille « nourrissant » l’équipe via l’intelligence économique, ou du moins une ouverture sur le monde extérieur est une démarche qui prend intrinsèquement du temps, mais permet aussi d’en gagner (et d’éviter un gaspillage d’énergie par ailleurs).

Le syndrome de l’isolement

Se soumettre à cet impératif du « toujours mieux », « toujours plus vite », c’est risquer de ne pas prendre le temps de cette ouverture au monde. L’équipe se replie alors sur son univers propre, et continue à communiquer, mais en cercle fermé.
Le corollaire en est immédiat : cette posture de travail devient « non-adaptative », et génère de l’immobilisme qui va nuire à l’entreprise.

Pourtant l’équipe paraît suivre un modèle de perfection qui pourrait séduire tout « team-builder » : ses membres sont parfaitement soudés, tous travaillent dans le même sens. Néanmoins, la performance va inéluctablement chuter.

Une excellente illustration est issue du rapport* de l’ex-responsable anti-terroriste aux États-Unis après les attentats des Twin Towers à New York :
« Il y avait [dans l’équipe] un phénomène de groupe, une obsession partagée. Ils se renforçaient mutuellement dans l’idée qu’ils avaient raison. Si d’autres experts proposaient une autre opinion, ils la rejetaient. C’est de l’arrogance. »

L’impératif de l’équipe ouverte au monde extérieur

C’est l’ouverture aux autres qui permettra l’émergence d’idées neuves. Toute démarche de team building doit impérativement intégrer cette dimension pour assurer l’efficacité de l’équipe sur le long terme.

Ce sujet est au cœur du métier de Speciman : je vous propose d’accompagner vos managers et leurs équipes dans une dynamique de performance et d’ouverture.
Contactez-moi, nous en parlerons ensemble !

* Le Monde, Dossiers et Documents 2004

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