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Pourquoi les managers sont-ils stressés, comme les babouins ?!

Il est parfois utile d’en revenir aux fondamentaux et de savoir s’interroger sur des questions difficiles, les attaquer de front sans rien éluder !

J’accompagne des managers pour lesquels le stress est un élément – voire un moteur – inhérent à l’activité : travailler sur la gestion du stress permet de retrouver un management apaisé et efficace.

En lisant un article sur l’ouvrage* du neurologue et biologiste Robert M. Sapolsky, le sujet du stress au travail m’est apparu sous un jour différent : pourquoi le stress touche-t-il tellement les managers ou les décideurs… de même que les babouins, mais pas les zèbres ?! 

Voilà clairement un point de vue iconoclaste sur le stress.

 

Le stress et les animaux

Robert M. Sapolsky explique que les zèbres sont effectivement sujets au stress : mais un stress « ponctuel », utile, celui qui les fait fuir devant une lionne par exemple. C’est un stress « salvateur », bien différent du stress « chronique » que subit le manager.

Il étudie également depuis longtemps les babouins au Kenya, et notamment les relations entre individus, la place de chacun dans le groupe… et le stress, qui existe bien sous forme « chronique » chez eux. 

Il apparaît que les babouins plus isolés du groupe, fréquemment en confrontation avec d’autres, sont davantage sujets à ce stress « chronique ». Ses manifestations varient, cela dit, d’un individu à l’autre, indépendamment du « rang social » du babouin : un babouin dominé peut être peu sujet au stress, et un babouin « affirmé » peut l’être beaucoup plus. Le stress dépend de chacun.

 

…et les managers ?

Le manager aussi est un individu social ! Mais sa nature d’être humain entraîne une appréhension du stress différente de celle des zèbres et des babouins…

Tout comme ceux-ci, le stress dépend bien de l’individu. Pour certains plus que d’autres, des situations d’exclusion de la sphère professionnelle habituelle, des conflits… génèrent comme chez les babouins des périodes de stress.

Mais si le stress salvateur du zèbre est efficace, la capacité des humains à anticiper les problèmes leur font ressentir le stress très en amont des situations génératrices de stress. Ce stress « salvateur » devient alors chronique par cette simple faculté d’anticipation : la réponse « physiologique » initialement efficace s’installe sur la durée et se transforme en pathologie.

Ce sont donc ses capacités de prévision et d’anticipation, si nécessaires à un management efficace, qui sont à l’origine du stress du manager ! 

 

Heureusement, un coaching pertinent permet précisément de travailler sur les causes et les effets du stress : faites appel à Speciman pour vous accompagner dans cette démarche.

 

* Why Zebras Don’t Get Ulcers, Robert M. Sapolsky. 

 

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