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La formation au codage

Faut-il impérativement se former au codage ? 💻 L’avis de SPECIMAN

C’est un sujet récurrent depuis quelques mois (notamment au travers des dispositions prises par François Hollande) : intégrer la capacité de “coder “dans la formation (scolaire ou professionnelle) de chacun.
“Coder “, c’est apprendre très concrètement les bases du fonctionnement des outils numériques.

J’ai d’ailleurs été moi-même témoin d’une expérience singulière. Le réparateur d’une porte d’accès au métro parisien, qu’on aurait imaginé boîte à outils à la main, pianotait sur un ordinateur relié par câble à la porte défectueuse. La technologie s’impose à nous dans des domaines insoupçonnés.

Le codage : une « mode » internationale

C’est l’Estonie qui a lancé l’idée, en initiant ses jeunes à la programmation informatique dès leurs 7 ans. Que l’on ne s’y méprenne pas : l’objectif n’est pas de former des hordes d’ingénieurs et d’informaticiens. Il s’agit d’ouvrir toute une population aux nouveaux outils numériques : développer une habileté, voire une forme d’intelligence, aux outils de demain.

La Finlande (voisine de l’Estonie), les États-Unis, la Grande Bretagne et dans une (bien) moindre mesure la France (avec cependant le très notable succès de l’École 42 fondée par Xavier Niel) s’engagent dans l’apprentissage du codage.

Le codage : une révolution intellectuelle

Ces formations ne se substituent donc pas aux cursus “traditionnels” de l’informatique. Il n’est pas question de manier le CSS ou le HTML5 pour résoudre des problèmes du quotidien.

Au contraire, il s’agit de comprendre cet apprentissage comme étant un moyen permettant de mieux appréhender notre environnement et le principe de fonctionnement des nouveaux outils numériques.

Le codage : un gain d’employabilité

Le codage n’est pas un “alphabet” au sens (idiomatique) où nous l’entendons habituellement. Il sous-tend cependant alphabet, grammaire, et une autre façon d’appréhender son enseignement. Cependant, un caractère technique très concret fait partie de ses composantes.

Il peut être l’occasion pour certains “décrocheurs” de reprendre goût à l’apprentissage, d’y trouver un aspect ludique qui facilite leur (ré)intégration dans la sphère scolaire ou professionnelle. D’autres scolaires vont se passionner pour cet enseignement atypique.
De même, un chercheur d’emploi ne peut qu’enrichir son CV grâce à cette formation.

Le codage : oui, mais…

Une question se pose alors : est-il logique d’apprendre le codage à des scolaires qui ont déjà certaines incapacités à maîtriser la langue française et présentent donc un déficit potentiel d’employabilité à l’avenir ?
Faut-il initier au codage des adultes sans emploi ou en situation précaire plutôt que de les diriger vers une formation professionnelle qualifiante ?

Éludons ici ces questions, concentrons-nous vers l’aspect positif du codage. Nous discernons un double intérêt :

  • faciliter l’accès du monde du travail à des jeunes (en difficulté scolaire par exemple)
  • améliorer l’employabilité d’une population de plus en plus éloignée des standards numériques – qu’elle soit en recherche d’emploi ou au sein de postes où la formation ne peut être qu’un « plus » pour sa carrière.

Le codage : un nouveau Graal ?

Il faut toujours raison garder et approcher le codage comme un outil supplémentaire d’intégration et non comme le Graal de l’insertion professionnelle. Donner un crayon à un enfant – ou un adulte – ne le transforme pas en dessinateur de génie.

Rappelons-nous : les apparitions du téléphone, de la radio, du téléviseur puis de l’ordinateur ont bouleversé nos sociétés – certes à un rythme de plus en plus soutenu au fil des technologies.
Il n’a pourtant jamais été question de transmettre à quiconque la substantifique moelle du fonctionnement de ces appareils.

Le codage : un enthousiasme à relativiser

Certains décrivent même à propos du codage une scission de la société en pointant l’apparition « de personnes des 19ème et 20ème siècles qui seraient de simples utilisateurs ne participant pas à la marche du monde ». L’expression est sans doute volontairement excessive voire ambiguë, mais penser que le seul statut de « codeur » intègre dans une « marche du monde » est sans doute « un peu » hâtif.

Ce nouvel alphabet fait certainement partie désormais de la culture générale. Mais à constater le niveau sans cesse décroissant en orthographe et en grammaire des dirigeants, des ingénieurs… l’enjeu de demain reste également lié à l’éducation, à la culture et à la formation.

Le codage est à la mode, mais se former tout au long de la vie, là est la clé pour « participer à la marche du monde ».

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